Des États-Unis d’Amérique aux Baléares, du Canada à l’Éthiopie.
Qu’ils soient scolaires, coloniaux ou de plaisance, les voyages ont forgé la « jeunesse » de nombreux Autunois.
Réservées d’abord aux familles aisées ou dont les intérêts industriels trouvaient des débouchés dans les territoires français d’outre-mer. Démocratisées aujourd’hui à l’heure de l’avion-roi. Les excursions en dehors des frontières de l’hexagone confrontent notre société à l’altérité plus que tout autre vecteur.
La caméra a toujours été un moyen incontournable de sauvegarder les souvenirs de ces itinéraires lointains, les traduire à notre retour. Elle dit l’emmerveillement parfois, elle dit l’intime des instants en famille, elle dit aussi le surplomb, l’impudence, le paternalisme d’une époque.
Ces films sont des fenêtres sur l’histoire parfois complexe que la France partage avec le monde qui l’entoure, des petits cailloux temporels déposés précieusement pour ceux qui cherchent d’où vient le chemin qu’ils empruntent.