Blanche et René, Marie-Claude et François, Annie et Paul…

D’amour ou d’intérêt, les unions ont fleuri les samedis de tous temps. Que de couples se sont dit « OUI », avant que l’institution ne perde en vitesse.

Dans une simple église de village, dans la fastueuse cathédrale locale ou à la mairie seulement, dans un acte militant.
Avec la famille proche ou entourés de tous les notables, les mariés président à la table du futur d’un territoire, et pour cela, les plus beaux atours sont de mise.

Les mariages semblent constituer des moments uniques où exhiber la caméra familiale et un devoir.
Il faut inscrire le bonheur de ce jour pour la postérité, faisant fi des grimaces aux corsets et chaussures du dimanche parfois trop serrés.

Ici l’on peut faire comme lors un vrai mariage. S’éblouïr de la robe, s’étonner des absents ou critiquer les toilettes et mentons hauts des présents.

Bien avant que chacun des invités puisse voler des images armé d’un téléphone, on confiait à un seul, l’honneur de filmer un souvenir qu’on garderait jusqu’à ce que la mort nous sépare… Pour le pire et le meilleur.